Renault Master TGV
Pour une promotion à grande vitesse

Tout le monde connaît aujourd’hui le TGV, mais connaissez vous le MGV ? Retour sur cette camionnette au look incroyable !

     Dans les années 60, la SNCF planche sur un train révolutionnaire qui serait capable d’atteindre des vitesses impensables, telles les 300 km/h ! La crise pétrolière accélérera le développement du projet et le premier TGV (Train à Grande Vitesse) entrera en service en Septembre 1981, sur la ligne Paris Lyon.
     Des véhicules publicitaires, suite à la demande de la SNCF, seront parallèlement développés pour la caravane publicitaire du Tour de France en 1983. C’est le carrossier Durisotti qui sera en charge de mener le projet à bien. La base utilisée était un Renault Master, sur lequel était greffé le museau ressemblant à la motrice du TGV. On aurait même pu l’appeler MGV (imaginez, Master à Grande Vitesse, aux vues de son design). A l’arrière, une plate-forme était aménagée pour la distribution des gadgets... En 1988, le carrossier construisit d’autres Master, aux couleurs du TGV Atlantique. Certains sont proposés aujourd’hui comme véhicules publicitaires, et d’autres ont entamé une seconde carrière en... sandwicherie !

Un TGV sur route ouverte...

     Sixième modèle reproduit par Provence Moulage dans la gamme des véhicules publicitaires du Tour de France, ce Renault Master est en résine et adopte les couleurs orange et gris de la première version des TGV .
On retrouve sur la miniature les portes typiques des Master première génération, ainsi que dans l’habitacle, le grand tableau de bord. Optiques, clignotants latéraux sur les ailes et le museau, l’ensemble est finement reproduit. En faisant le tour, on retrouve à l’arrière, la plate-forme, avec ses deux bancs, où les gens pouvaient distribuer les gadgets, lors du passage de la caravane publicitaire.
Avec ce nouveau Master, la gamme résine des véhicules du Tour de France s’étoffe encore un peu plus et devient de plus en plus craquante... Un début de collectionnite commencerait même à monter en moi !

Texte : WATTEBLED Jean-Philippe MINAUTOmag' 37